
Le Professeur Trésor Muhindo Makunya, professeur de droit public à l’Université de Goma et à l’Université de Pretoria, ancien journaliste et originaire d’Uvira au Sud-Kivu, a pris part le 8 septembre 2025 à un évènement parallèle organisé par le gouvernement congolais au siège des Nations Unies à Genève, en Suisse.
Parmi les participants ont note Trois ministres et une vice-ministre y ont notamment pris part. Il s’agit du ministre de la Justice et gardes des sceaux, du ministre des Droits humains, du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement et de la vice-ministre des affaires étrangères.
Cette activité visait à sensibiliser la communauté internationale ainsi que les membres du Conseil des droits de lhomme de lONU sur les actes à caractère génocidaire commis en RDC, en vue de leur reconnaissance sur le plan international.
Le Professeur Makunya participe depuis janvier, comme membre du Comité scientifique sur la reconnaissance du génocide et lappropriation nationale du Génocost, aux activités de recherche et de plaidoyer afin de retracer lhistoire des génocides en RDC.
Ces activités sont cruciales car elles permettront de restaurer la dignité des victimes de ce crime grave, daccorder réparation aux victimes et aux survivants et de poursuivre leurs auteurs.
Ces assises mettent également en évidence la responsabilité internationale des États impliqués, dont le Rwanda, qui est cité comme appui des groupes rebelles en République Démocratique du Congo.
Certains de ces crimes tragiques ont été commis dans le territoire dUvira, notamment à Makobola, Katogota et Mutarule. Ce digne fils d’Uvira porte donc, au niveau international, les souffrances subies par son peuple.
Le professeur est né et a grandi dans ce territoire. Il a lui-même été victime de ces tragédies humaines et connaît intimement les souffrances atroces endurées par les autres victimes. Sa participation permet également au reste du pays de comprendre que la ville d’Uvira peut contribuer à la recherche de solutions face aux crimes graves commis en RDC.
Patrick MAKIRO