
La pénurie du carburant,un coup dur pour les chauffeurs et les passagers.
C’est depuis la semaine passée qu’il s’observe la pénurie du carburant sur plusieurs stations service de kamanyola à Uvira,et cela impacte négativement sur la vie socioéconomique des habitants.
A en croire Safari Ruhuka président de l’association des chauffeurs du Congo Acco axe plaine de la ruzizi,un litre de carburant jadis négocié à 3200 FC voir 3500fc, actuellement, le prix du litre de carburant oscille entre 6000 et 7000 francs congolais chez les revendeurs sur le marché noir communément appelés « Kadhafi ».
Dans les stations-service, la situation est aussi préoccupante, avec des bidons de 20 litres d’essence qui se vendent entre 110.000 et 120.000 FC.
Certains pétroliers, interviewés sur place, attribuent cette carrence au manque d’approvisionnement en provenance du Rwanda et de la Tanzanie.
Les transporteurs sont contraints de revoir à la hausse le prix du billet, ce qui rend le transport en commun de plus en plus onéreux. Les courses à moto par exemple, se négocient désormais entre 1000 et 2.000 FC, contre 500 à 1.000 FRC auparavant ajoute t’il.
Entre temps, Mutayongwa murhesa Oscar, jeune entrepreneur de kamanyola contacté,indique que la population locale, déjà éprouvée par des conditions économiques difficiles, se retrouve désormais dans une situation d’incertitude. Beaucoup choisissent de marcher sur de longues distances pour se rendre à leur lieu de travail voire dans leurs champs. Une situation qui témoigne de l’ampleur du problème.
Pour lui,entre la hausse des prix du transport et le manque de carburant, la sécurité alimentaire et l’accès aux services sociaux de base sont menacés. Les voix des citoyens se font entendre, appelant à des mesures d’urgence de la part des autorités compétentes, afin de réglementer ce secteur et créer un climat qui donne des facilités aux pétrolier.
Face à cette situation, plusieurs jeunes entrepreneurs faisant le trafic Kamanyola-Bukavu ou encore Kamanyola -Uvira,ont jugé bon d’arrêter le mouvement en attendant le rétablissement de la situation au risque d’engager plusieurs dépenses dans le transport.
Wendo joés