
Cela fait exactement 24 ans depuis le meurtre par balle, le 16 janvier 2001, du président Laurent-Désiré Kabila, successeur du Maréchal Mobutu Sese seko.
C’était une des figures les plus emblématiques de l’histoire de la RDC. Le 16 janvier 2001, un des gardes du corps du président Kabila rentre dans son bureau tire sur le chef d’état congolais. Il succombera dans un hôpital au Zimbabwe, selon la version officielle, à ses blessures.
Un événement vécu pour la toute première fois dans l’histoire des congolaises et congolis.
Sous les saluts et les pleurs de ses partisans, la dépouille de Laurent-Désiré Kabila traverse une dernière fois les rues de Lubumbashi, d’où il était parti pour prendre le pouvoir en 1997, dans une offensive militairement appuyée par l’Angola, le Rwanda et l’Ouganda.
Mzee Laurent-Désiré Kabila était connu pour son sens patriotique et révolutionnaire après avoir vécu des années de dictature imposées par Mobutu.
Vingt ans sont passés mais les images sont gravés dans la mémoire de tous les congolais. Tout comme le combat de Laurent-Désiré Kabila pour le futur de la République Démocratique du Congo. » Nous ne sommes pas contre les occidentaux mais nous ne sommes pas d’accord avec eux lorsqu’ils ne veulent pas que l’intérêt de notre peuple soit défendu. Je veux que mon pays soit totalement libre et en tout cas un pays modèle « , avait déclaré Laurent-Désiré Kabila.
L’ancien président congolais s’était élevé à plusieurs reprises pour défendre la cause des congolais, voulant suivre les traces du héros de l’indépendance Patrice Lumumba.
« Ne jamais trahir le Congo » ce slogan de Kabila est resté gravé comme une empreinte dans les cœurs de plus d’un congolais, rappelant le sacrifice qui a été consenti pour la protection de l’intégrité du pays.
Patrick MAKIRO
Très bel article !