
Le dossier de l’ancien président de la République Démocratique du Congo et sénateur à vie, Joseph Kabila fait écho au pays et principalement sur la scène politique congolaise.
Une commission spéciale a été mise en place pour examiner la question de la levée des immunités de Joseph Kabila.
Cette commission dispose d’un délai de 72 heures pour soumettre son rapport aux sénateurs, marquant ainsi une étape cruciale dans ce processus judiciaire, un débat de grande ampleur.
Lors de la plénière du jeudi dernier, les débats se sont déroulés à huis clos, permettant aux sénateurs d’exprimer leurs opinions sans la pression des médias. À l’issue des échanges, aucune décision formelle n’a été prise, mettant en évidence la complexité du sujet..
Selon des fuites, les discussions ont révélé de profondes divergences au sein de la Chambre haute du Parlement congolais.
Une partie des sénateurs s’est dite favorable à la levée des immunités, argumantant que cette démarche est nécessaire pour faire la lumière sur d’éventuelles malversations décriées notamment par le gouvernement congolais.
D’autres, en revanche, invoquant l’article 224 du règlement intérieur du Sénat, estiment que cette procédure doit être soumise à un vote en Congrès, soulignant la nécessité de respecter les protocoles établis.
Cette situation met en avant les tensions au sein du Parlement et les enjeux politiques qui entourent le cas de Joseph Kabila. Les résultats de la commission spéciale seront attendus avec impatience, car ils pourraient avoir des répercussions significatives sur la scène politique congolaise.
Cette situation pousse l’opinion congolaise à se questionner si la chambre haute du parlement congolais aura le courage de lâcher son sénateur à vie devant la justice ? À suivre
Patrick MAKIRO