
Des journalistes de la ville de Bukavu, du territoire Walungu et d’Idjwi participent depuis ce mercredi 25 juin 2025 à un atelier organisé à leur intention par l’Association des Femmes des Médias (AFEM) et son partenaire DDC (Coopération Suisse).
Cet atelier est axé sur le fact checking ou la vérification des faits en ligne, une activité qui rentre dans le cadre du projet « Médias professionnels et inclusifs pour la promotion de la redevabilité sociale, la démocratie, la cohésion sociale et la bonne gouvernance au Sud-Kivu « .
Lors du lancement de cet atelier à Bukavu, Prisca Bukaraba, assistante aux programmes à AFEM et responsable dudit projet a fait savoir que le but poursuivi est d’améliorer les connaissances des journalistes sur les stratégies du fact checking pour une bonne vérification des données en ligne.
« Cette formation est très utile pour les journalistes parce qu’ils seront capacités sur les techniques d’une bonne communication autour de la sécurité, ils auront des outils nécessaires pour arriver à bien vérifier les faits avant la publication » a-t-elle déclaré dans son mot d’ouverture.
Le fact checking, littéralement par la vérification des faits est une méthode qui remonte à 1920 après la première guerre mondiale aux états-unis avant qu’un modèle de fact cheking nommé Clinique des rumeurs du Boston Herald aux Etats-unis ne soit connu.
Pour ce premier jour, des journalistes ont été outillés sur la désinformation, mésinformation et la mal-information. Plusieurs aspects qui conduisent à la bonne vérification des faits ont été décortiqués lors des échanges. Le vocabulaire sur le fact checking a été au programme en ce début de programme.
« C’est impossible aujourd’hui, à l’ère de I’intelligence artificielle de devenir un bon journaliste sans avoir des notions sur le fact checking » a lâché monsieur Gustave Kachuva, journaliste Fact checkeur.
A l’issue de cette formation des outils pratiques de vérification des faits seront fournis aux professionnels des médias pour relever les défis qui s’observent dans ce domaine précis.
Patrick MAKIRO